La saison de la confiance
Se poser sur la colline herbeuse. Devenir une des fleurs souriantes au soleil. Recevoir la brise sur son visage… se sentir porté !
Être l’enfant qui court dans le pré pour se jeter dans des bras aimés, large sourire, sauter et être reçu, se savoir aimé !
Avoir la poitrine large du bonheur de se sentir vivant, de respirer l’air généreux, de faire partie de la nature.
C’est le moment de l’abondance et de la paix de la plénitude des sèves redressées, des bourgeons largement éclos, des gelées qui ne menacent plus, de la rêverie des possibles immenses ! La nature est une grosse maman débordante d’une vie qui se donne avec l’insouciance de la fraîcheur du vert intense.
L’archétype de la Spontanée
Le haut de la poitrine appartient à cette famille d’archétypes, liés à la sphère des poumons que l’on nomme Nourrice car c’est cet endroit de notre corps qui nous nourrit du bon lait de l’air, ingrédient indispensable à alimenter le feu de l’enfant.
Les bronches et le haut du sternum (manubrium) sont les premiers, les plus innocemment en lien avec cet air qui entre et toutes les émotions qui peuvent affluer avec ça…. car il est largement question là d’émotion et de vulnérabilité : alors que tous les quadrupèdes protègent leur poitrine, chez nous, êtres redressés, elle est largement exposée !
L’air est ce qui nous met en lien de la manière la plus intime avec le monde : nous sommes totalement enveloppés d’air et littéralement pénétrés par lui dans les profondeurs de nos alvéoles... et cet air est partagé par tous les êtres vivants !
Nous sommes donc, depuis le haut de la poitrine, ouverts aux autres… et c’est aussi de là que nous nous élançons vers eux : regardez le mouvement de deux personnes qui s’aiment qui vont l’un vers l’autre ! C’est aussi là que notre main se pose quand nous sommes touchés !
C’est la zone de notre spontanéité, d’où le nom de cet archétype « Spontanée ».
L’enseignement central de la Spontanée
La Spontanée nous rappelle combien la paix dans la relation, l’abandon dans la confiance, sont nécessaires pour vivre. Oui nous sommes des êtres vulnérables, physiologiquement exposés, émotionnels jusqu’aux limites de notre peau nue !
La Spontanée nous enseigne combien abandon et élan sont indissociables... et nous invite à intégrer cela au cœur de nos vies pour aller de l’avant d’une manière légère, nourrissante et non pas comme des bagnards !
La Spontanée nous invite à savoir donner de la sécurité à ce qui est sensible en nous pour que cette sensibilité devienne source d’élan et ne se rétracte pas.
Pathologies des bronches et du haut de la poitrine
Avoir des pathologies de cette zone parle souvent, finalement de blessure de confiance.
Toux, irritations, gênes respiratoires, inflammations du haut de la poitrine…. peuvent être des signes que nous craignons de nous exposer au lien, que nous avons peur d’être envahis par les émotions des autres… ou que nous le sommes et que nous ne savons pas bien préserver notre espace sensible.
La toux peut-être une volonté d’expulser quelque chose qui est entré et qui ne nous respecte pas, mais que nous ne discernons pas clairement.
Les sentiments de trahison se manifestent souvent à ce niveau pour la raison évidente qu’être blessé par ceux en qui on a confiance est ce qu’il y a de plus dur à digérer. Il s’ensuit un souffle court, craintif, méfiant du monde… Il s’ensuit une perte de joie… et une perte d’élan.
Chacun se reconnaît sûrement dans cette double contrainte autour de laquelle tourne notre humanité : s’ouvrir et peur d’être blessé.
Le message de la Spontanée
Être vraiment vivant. Sans émotion, nous sommes secs, tristes.
Dans quel creuset puis-je déposer mon besoin d’amour ? Vers quelle Terre ferme puis-je m’élancer sans risque ?
Telles sont les questions que la Spontanée nous invite à nous poser quelque soit la saison… questions auxquelles nous ne pouvons répondre… à la légère !
Nicolas BERNARD
Plus d’infos sur ce symbolisme : “Les Cartes du corps“
Bonsoir,
Oui cela résonne en moi. J’ai une toux qui s’est installée depuis des années et qui ne me quitte pas. J’ai les cartes du corps. J’ai encore du chemin pour évincer ce qui m’encombre. Un stage serait sans aucun doute bénéfique.
Merci