EXTRAIT DU LIVRE : LE CORPS AU COEUR DE L’HOMME. à paraître aux éditions Souffle d’Or le 19 Septembre 2014.
Je vais encore une fois réaffirmer que l’espace de transformation est à un endroit bien précis : dans le corps. C’est là que se réalise l’alchimie… c’est, nous l’avons vu, aussi là qu’elle se perd… et c’est bien là qu’elle se rétablit.
La raison tient à ce qu’il y a des déviations de nos fonctionnements corporels qui maintiennent en place nos personnalités, et qui en sont le socle. Ce sont les accords. Ils appartiennent au corps, ils viennent de sa capacité intrinsèque à faire des choix de survie.
Si nous sommes tenus dans la trame transpersonnelle de la matrice, c’est que notre corps en a fait le choix en décidant de dévier ses facultés psycho-physiologiques, au détriment de sa faculté alchimique.
L’objectif de la véritable guérison, quelque soit le vecteur utilisé, est toujours le même : libérer le corps de ses accords afin qu’il puisse retrouver sa direction initiale, et reprendre sa route évolutive.
Les choix inscrits dans le corps sont extrêmement nombreux et complexes. Ils forment une véritable pelote de fil emmêlé. Si l’on compare la guérison au fait de démêler cette bobine, on comprend mieux que la guérison est un acte réellement délicat : lorsque l’on touche aux accords inscrits dans le subconscient, il est possible de faire des nœuds encore plus serrés.
Pouvoir amener une guérison requiert plusieurs qualités qui vont prendre sens au cours du chapitre qui suit et que nous pouvons décrire dans un premier temps comme : compréhension, compassion et confiance. Une réelle compréhension de l’architecture, essentielle aussi bien que déviée, de l’être est nécessaire, elle permet la prudence et la clairvoyance. Cependant, nous le verrons, ce n’est pas elle qui guérit, car il faut également de la compassion, une réelle et profonde relation chaude pour que quelque chose de neuf émerge. La confiance quand à elle est en réalité force… elle permet d’aller quelque part, de sortir du doute stérile.
La guérison est un art. Pour soi comme pour l’autre. L’art de mobiliser la liberté de l’être. L’art de produire de nouveaux choix, dans le corps… et de libérer le dragon de son fardeau qui le maintient enfermé dans sa grotte. Les Toltèques parlent à ce moment de redéploiement de l’énergie : lorsqu’un accord est levé, c’est une énergie corporelle phénoménale qui est libérée et peut être dirigée vers son but premier : la croissance de l’œuf lumineux, donc de la conscience et de la supra-conscience de l’être.
Quelque soit le vecteur thérapeutique, que nous soyons psychothérapeute, énergéticien, masseur ou médium, lorsqu’une guérison se produit, c’est que le fonctionnement du corps alchimique a changé.