ACTIVER LE FEU AU SERVICE DE LA TENDRESSE
La marmite de la vie doit être activée pour produire de bons plats, pour créer de nouvelles odeurs, assembler de nouvelles saveurs.
L’adage dit « aide-toi et le ciel t’aidera ».
Il semble que ce soit une loi universelle : il y a un potentiel d’émerveillement, de magnificence infini dans le cosmos, prêt à se pencher sur nous et révéler des trésors fabuleux sur lesquels nous sommes certainement assis. Belle marmite de vie bourrée de potentiels souriants… et endormis tant que nous ne nous mobilisons pas pour les activer.
Il faut mettre du feu, sinon la cuisson ne démarre pas et les myriades de fées, de bonnes marraines prêtes à se pencher sur le berceau de nos dons ne peuvent venir.
Tant que la mollesse guide, que nous attendons, lascif, que le monde invisible nous donne le biberon, nous ne faisons qu’expérimenter l’insatisfaction. De cette insatisfaction nait le ressentiment de ne pas recevoir ce que nous savons être notre dû, la rage de ne pas briller sous les étoiles comme nous en sommes capables et de ne pas nous sentir soutenus comme nous le méritons tous.
Les questions sont : « comment ne pas s’endormir ? » et à l’inverse « comment ne pas en faire trop et devenir dur ? ».
Car en effet il n’est pas question de faire bouger le ciel à nous seuls. Mettre le feu à coup de pioche revient souvent à creuser notre propre tombe et celle de nos proches.
Savoir doser.
Nous avons cette capacité, cette sincérité en nous. Notre corps le sait. Il faut réapprendre à l’écouter… avec ce même équilibre de détermination (de feu) et de laisser faire. Écouter le corps dans le but résolu de comprendre, de faire confiance et d’accompagner ce qui est en soi. D’une écoute du corps équilibrée nait la conscience de l’action juste, pugnace et détendue, nait la conscience de l’investissement correct, celui qui se donne sans retenue et sans s’épuiser.
Activer le feu au service de notre propre tendresse.
Nous sommes sur Terre pour une bonne raison, lorsque nous perdons notre temps, nous commettons un gâchis fondamental. Nous sommes faits pour vivre intensément, fougueusement. Il n’y a pas de critère objectif autre que la sincère sensation dans notre corps, car lui seul sait ce que nous faisons là, quels sont nos trésors, nos ressources et nos besoins.
Nicolas BERNARD
Merci Nicolas,
Message qui me touche au coeur, qui touche mon corps dans l’expérimentation du monde de l’invisible dans la matière.
Merci de nous parler aussi franchement et direct 🙂
ps: le jeu de cartes est un outil précieux que j’utilise quand il se présente à ma conscience. Les réponses et révélations sont toujours pertinentes et mon corps vous remercie !
A bientôt,
Fatine
Une vision perspicace au sens pénétrante et capable d’apercevoir ce qui échappe…
exactement merci du rappel
Merci Nicolas, ça me parle beaucoup, c’est magnifique – quel poète tu es 🙂