Le cycle d’alchimie et le Maître incarné
Dans le cycle des zones du corps décrit par les Neuf Souffles, le menton est le point où l’énergie, après s’être élevée depuis la terre au travers des différents centres (bassin, poitrine, tête) et avoir été mise en lien avec la forces des mondes qui nous entoure, va redescendre en terre…. dans la terre de notre bassin.
C’est un point de récolte de notre être : notre expérience matérielle, émotionnelle, psychique a nourrit notre corps tout entier dans sa structure, quelque chose d’essentiel peut en être extrait et remis dans nos racines.
C’est, entre autres, cette inclinaison de l’énergie vers le bas qui nous fait appeler l’archétype associé au menton « Maître » : une dimension de nous qui sait la vie pour l’avoir traversée et peut se pencher vers notre peuple intérieur pour lui en faire profiter.
Le divin menton et l’autorité
Le menton, c’est comme deux mains qui se touchent. On oublie souvent que c’est une articulation, rassemblement de deux os mobiles : en effet, les mandibules sont à la tête ce que sont les bras ou les jambes à la poitrine ou au bassin : des segments mobiles faits pour entrer en relation avec ce qui nous entoure : la terre, l’air, la connaissance…
… et si l’on considère ces deux mandibules comme des sources qui laissent s’écouler dans le corps les inspirations du ciel (voir les articles sur fou et barde), le menton est le point où se rejoignent ces deux courants.
Les messages du ciel y sont assemblés, distillés en une vérité personnelle qui prend forme là et peut s’exprimer depuis là.
C’est peut-être pour cela que le menton est l’apanage de l’autorité depuis l’antiquité : les pharaons sont représentés avec une barbe postiche, symbole de leur parenté avec les dieux, de leur intimité avec les inspirations du ciel.
La saison des affirmations ou des doutes
À l’échelle de l’année, puisque c’est la saison associée au Maître, remarquons que nous sommes bien, traditionnellement, en période de retour à la base.
C’est la fête des morts, de la Toussaints, de Samaïn.
C’est la fin des récolte, c’est le temps des bilans, des leçons que l’on peut tirer de ce cycle écoulé, de ce qui nous semble vrai maintenant… avant de le lâcher dans l’humus comme les feuilles s’offrent à la décomposition.
La sagesse de la Terre fera le reste d’ici le prochain renouveau.
Le poète est maître
Le Maître est l’aspect éclairé du Poète.
Les vérités qu’il exprime ne sont pas jugement, ils sont rondeur et beauté… et pourtant comme les incisives, ils peuvent trancher car ils affirment que tout n’est pas à garder, que des choix doivent être faits pour créer sa réalité. C’est une poésie qui fait loi et peut agir sur la matière car elle en parle le langage, comme les anciens prophètes qui parlaient avec l’épée des métaphores et des paraboles.
En choisissant, impartial et juste, le Maître modèle la matière de la vie. Il doit le faire avec souplesse, car finalement, il ne peut que donner des directions à la terre qui compostera ses impulsions et en fera naître des nouvelles pousses souvent imprévisibles car appartenant à un nouveau cycle.
Pathologies du menton
Les symptômes de cette zone du corps sont les fractures des incisives, du menton, les problèmes de gencive ou tout autre problème dentaire et inflammations de cette zone.
D’après cette lecture, on peut supposer une relation à notre capacité à affirmer notre vérité intérieure, à se sentir tranquilles dans notre autorité.
Cela peut aller d’un effacement excessif à une affirmation forcée, dure… du doute permanent aux certitudes rigides.
Dans ces symptômes il y a une invitation à questionner notre rapport à l’affirmation, qui lorsqu’elle est saine est dénuée de dévalorisation et de manipulation.
Le message du Maître
Le Maître invite à nous affirmer, en mettant de la beauté dans notre puissance.
Dans une période où l’émotionnel de beaucoup est à vif et où il n’est pas si facile de dire ce que l’on a à dire, je vous remets ici le conseil d’action tiré du livret des « Cartes du Corps » :
« tenez un carnet de tout ce que vous ne dites pas, que vous retenez. Par écrit, exprimez- les d’abord de la manière la plus complète, puis la plus poétique, puis la plus directe. Dites tout cela à voix haute face à un miroir, ou à un arbre, ou une pierre. Laissez passer du temps et puis si nécessaire exprimez-le librement aux personnes concernées. »
D’une manière général, le Maître pose ces questions :
« Prends-tu position depuis tes ressentis ? »
« Te considères-tu comme un seigneur en ton domaine ? »
Nicolas BERNARD
Plus d’infos sur ce symbolisme : “Les Cartes du corps“
wow! merci
douce ccontinuation..
Lor
ex Marie-Muriel
Quelle Force !
Cèdre (synchronicité piqûre géante d’abeille au menton, Générant une immense tâche rouge presque sur tout l’abdomen) et Mich qui lui avait dit la veille en rigolant, après le labyrinthe, va donc te faire piquer sur tes ruches à Valensole ;o)
Continuons
Merci
https://www.terresacree.org/actualites/1643/actualite-les-5-portes-si-notre-histoire-devient-un-cauchemar-envahissant-c-est-qu-il-est-temps-de-se-lever-144954
Bonjour,
J’ai compris la première question que doit se poser un maître mais la 2e « Te considères-tu comme un seigneur en ton domaine ? »
Est ce que quelqu’un peut reformuler ?
être seigneur en son domaine, c’est devenir tranquille sur ses propres valeurs, sur le fait qu’elles n’ont pas besoin d’être approuvées par l’autre pour être bonnes pour nous. C’est comme ça que je suis, c’est ce que je suis… cette affirmation de sa vérité installe une autorité qui devient le centre de notre être.