Symbolisme corporel poétique de la Discernante – archétype lié à la pointe du sternum et au diaphragme
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Flèche dans le marasme des relations,
Lumière d’en haut, je fends les a-peu-près !
Alors que nos moissons sont en route, prions les dieux qu’elles ne se perdent pas en chemins.
Nous ne savons pas avant d’avoir voyagé qui sont nos véritables amis.
C’est le temps de s’arrêter un peu :
Remettre notre incapacité à voir aux voies ordonnées du ciel
Espérer que nos âmes puissent tisser les bonnes rencontres
Avoir la volonté de croire que les hasards ne sont que des bruits de surface.
Nous devons déjouer les fils compliqués sans chercher à les comprendre.
Lovée dans la pointe du sternum, je suis la boussole invisible.
Membrane élastique et vivante du diaphragme, je décide de ce qui monte ou descend
Amplitude maîtrisée du souffle, je ne laisse pas entrer en moi n’importe qui.
Je suis la Discernante, porteuse de clarté sans qui l’amour ne serait que dilution
Je suis la direction sous-jacente sans laquelle les émotions seraient confusion.
Je suis l’intelligence des étoiles descendue rire dans nos embrassades !
Car je le valide : tout n’est pas bon pour toi !
C’est le temps de regarder un peu, car tu deviens ce à quoi tu te lies.
Je suis l’ordre invisible qui peut t’éclairer avant tu n’ailles trop loin.
Je suis ce qui garantit ton chemin dans les inconditionnels mensongers.
En ces temps d’élévations, je te rappelle que tu es une âme qui brille.
Avant que les saisons ne portent leurs fruits, profite de cet instant de choix.
Bascule de la rogation.
Prions les dieux que les chemins soient bons et que nos âmes amies se rencontrent !
Nicolas BERNARD
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