Symbolisme corporel poétique du Contemplatif – archétype lié à la base du crâne.
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D’abord le calme.
Après la courbe pleine comme les collines ardentes,
Comme la chaleur des embrassades et des frictions,
Sur l’espace créé par l’électricité des choix,
Dans les halètements des vigilances en constructions,
Dans l’érection des désirs insouciants, puissants…
La coupe s’inverse, enfin.
Je suis le creux qui reçoit le ciel et égraine les étoiles dans leur préciosité.
Je suis celui qui respire de silence à chaque tempo de moment présent.
Je suis bien assez large pour recevoir l’univers dans ses poids mesurés.
Contemplatif, je suis la coupe du crâne.
Comme le moelleux du merveilleux cerveau qui s’alanguit en moi, je t’invite au dépôt.
Adosse-toi au solide de ce sol, ami, c’est le moment de cesser de porter ton poids.
Tu as bien assez fait, ta lutte contre les courants a donné ses fruits.
C’est lorsque tes chairs se détendent que nous accédons au merveilleux.
L’esprit baigné des lumières imperceptibles, les soupirs comme bénédictions.
La fleur des humains.
Marquer ce temps où l’esprit se met à exister en ne disant rien.
Flotter au dessus de la chair du coeur.
Pulsation de la vie qui à peine commence à nous faire éclore.
Surtout prendre ce temps de rien, pour ne rien gâcher.
Nous l’oublions trop : les suspensions nous font être.
Depuis la masse de nos sèves, la beauté.
Nicolas BERNARD
Lire l’article sur le symbolisme de la base du crâne : cliquez ici
Lire l’article complet sur le symbolisme alchimique des Neuf Souffles : cliquez ici
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Faucher Colette says
Des chatouillis explorent la base de mon crâne
Je suis nourrisson alangui sur son oreiller étoilé
Je contemple les volutes spiralées de l’espace
Présence si douce de ce Silence insondable
Je dors yeux ouverts sur cette transparence du Rien
sur ce Grand Mystère contemplé
Merci Nicolas pour ta poésie, à te lire elle a embelli merveilleusement mes trous d’ennui… (Colette)